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Calinothérapie, où le bien-être selon nos amis d’outre atlantique adeptent de free-hugs

free hugs un premier pas vers la calinothérapie

Charte à signer avant le début de la séance

La câlinothérapie n’est pas prise en charge par les mutuelles. 

Ces règles sont essentielles pour vous offrir la meilleure expérience de câlins. Elles sont là pour me protéger ainsi que vous-même.

Je comprends et j’accepte tous les éléments suivants:​

  • Être à l’heure
  • Être propre, corps, vêtements et cheveux
  • Garder ses vêtements confortables
  • Pas de baisers
  • Ne jamais se forcer, être clair dans ses réponses et dans le doute s’abstenir
  • Les larmes et le rire sont bienvenus
  • Être respectueux envers soi-même et la câlineuse, pas de tutoiement avec la thérapeute
  • Être à l’écoute de ses sentiments et/ou sensations
  • Une ou plusieurs séances ne préparent personne à devenir câlinothérapeute ou à l’enseigner, comme toute thérapie, celle-ci demande un travail sur soi en profondeur, une formation et pratique sérieuse pour pouvoir recevoir les patients en toute intégrité

AUCUNE ACTIVITÉ SEXUELLE, NI ATTOUCHEMENT DES ZONES COUVERTES INTIMES OU NUDITÉ NE SONT AUTORISÉS

L’agression sexuelle est définie comme forçant la câlineuse dans une activité sexuelle.

Infractions néfastes

Si un client commet une infraction grave, la câlineuse quittera immédiatement la séance. Il n’y aura pas de remboursement. En cas d’agression sexuelle, le client sera dénoncé à la police.

Les infractions graves sont les suivantes

  • Commettre une agression sexuelle.
  • Toucher dans des zones spécialisées couvertes par des sous-vêtements, sachant que cela est interdit.
  • Embrasser la câlineuse sur la bouche.
  • Arriver en état d’ébriété ou drogué.
  • Montrer les zones normalement couvertes par les sous-vêtements à dessein. Les deux participants resteront habillés toute la session. Si le participant doit changer de vêtements, cela se fera en privé et hors de vue de l’autre parti.

Comportement interdit

Si un client a un comportement légèrement interdit, un maximum de trois avertissements seront accordés au client avant que la câlineuse clôture la séance, en fonction de la gravité de l’infraction. Si le client doit partir, il n’y aura pas de remboursement.

Les infractions légères interdites sont les suivantes

  • Toucher doucement ou «par inadvertance» les zones couvertes par des sous-vêtements.
  • Donner de petits bisous affectueux. La câlineuse peut le faire, pas le client.
  • Proposer des activités sexuelles.

Confidentialité

La confidentialité ne sera violée que si un crime est commis, ou si la câlineuse croit que le client est une menace pour elle-mêmes ou pour d’autres. Dans ce cas, les informations ne seront communiquées qu’aux autorités compétentes.

La séance peut être filmée pour la sécurité des deux participants.

Pourquoi les câlins sont-ils indispensables à notre équilibre ?
Mis à jour le 24 novembre 2020
Par Charline Vergne

Pourquoi avons-nous vraiment besoin de câlins ?
© iStock

Prendre quelqu’un dans ses bras est un geste simple, mais bien moins anodin que l’on pourrait le penser. Et pour cause : le câlin demeure le principal moyen qu’utilise un être humain lorsqu’il veut démontrer son affection. Retour détaillé sur ce besoin vital avec la neuropsychologue Céline Rivière.


Psychologies : Pourquoi les câlins nous font du bien ?
Céline Rivière : La première raison, c’est qu’un câlin va libérer une hormone : l’ocytocine. On l’appelle hormone de l’attachement, ou hormone du bonheur. Cela se produit dès que l’on prend dans ses bras, ou que l’on est pris dans les bras de quelqu’un pendant au moins vingt secondes. Produite par le cerveau, elle a un effet d’apaisement et engendre une sensation de bien-être immédiat. Elle fonctionne lorsque l’on est en état de calme et de plénitude. C’est bien évidemment le cas lors d’un câlin, mais cela peut aussi se produire lorsque vous êtes allongé sur une plage au soleil ou quand vous méditez. C’est l’antagoniste de l’hormone du stress, le cortisol. Mais ce n’est pas seulement une question hormonale. Les câlins nous font du bien car ils nous renvoient au tout petit enfant que nous étions. Celui qui est câliné, pris dans les bras de quelqu’un, en sécurité. Et lorsqu’une personne nous adresse un geste assimilable à de la bienveillance et à de l’amour, on est envahi par un sentiment de bien-être.
Que disent les recherches en neuroscience ?
Céline Rivière : Elles éclairent le rôle des neurones miroir. Quand l’autre en face de nous réalise une action, cela éveille la même chose en nous au niveau de notre activité neuronale. Par exemple, si je vois quelqu’un se gratter ou bailler, je vais avoir envie de faire pareil. De la même manière, si je vois quelqu’un arriver vers moi pour me prendre dans ses bras, je vais ressentir quelque chose de l’ordre de la bienveillance, du positif. Je serai en confiance.
Au niveau de la peau, les corpuscules tactiles – des petits récepteurs – nous permettent d’envoyer un message au cœur pour lui indiquer le bien-être que l’on ressent lorsque l’on est touché. On se sent alors beaucoup plus apaisé. 

Qu’est-ce que l’on entend exactement par câlin ?
Céline Rivière : Un câlin, c’est prendre complètement l’autre dans ses bras. Cela n’a absolument rien de sexuel. C’est se mettre contre l’autre, dans sa chaleur, contre son cœur. 

Les câlins favorisent-ils les liens sociaux et sont-ils efficaces face au stress ?
Céline Rivière : Exactement. Lorsque l’ocytocine est activée, on va beaucoup plus vers l’autre, on a moins peur. On se sent moins seul aussi, être touché c’est ne pas être seul. C’est le cas avec les Free Hugs. Même si la durée du câlin ne dure qu’un court instant, pendant ce temps-là, on se sent reconnecté à quelqu’un. C’est ainsi un antidépresseur naturel.

Pourquoi est-ce si difficile, dans notre société, de prendre quelqu’un dans ses bras ?
Céline Rivière : Parce que l’on a peur de sa réaction. Ce n’est jamais facile d’aller vers l’autre, on a toujours l’impression qu’il peut nous rejeter. Or, être rejeté, c’est ce qu’il y a de pire. C’est pour cela qu’il est parfois plus facile de câliner un animal. On ne craint pas qu’il puisse le faire. Et si au bout d’un moment ils s’en vont, c’est notamment le cas avec les chats, nous ne pensons pas que c’est grave. Ce n’est pas parce qu’ils nous jugent, mais seulement parce qu’ils en ont reçus suffisamment.

Source: Psychologie magazine
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Sylvothérapie

Nous pouvons sortir dans le cadre d’un soin pour bénéficier de l’énergie des arbres.

Allons à la rencontre des arbres, nos maîtres… Apprenons à ressentir , à voir et percevoir. Sous nos yeux émerge une infinité de possibilité et un monde plein de richesses et de diversités ouverts au champs des possibles. Quand notre imaginaire et la réalité cohabite.

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Les magnétismes : pourquoi?

Guérisseur, rebouteux voire sorcier sont autant de termes employés pour décrire un magnétiseur. D’abord vénéré puis décrié, le magnétisme est une discipline ancestrale qui se fait de plus en plus présente dans notre société actuelle. La relation des médecins avec les magnétiseurs, ou plus généralement les guérisseurs, est encore ambiguë : à la fois de la défiance et de la collaboration. Officiellement, les deux pratiques s’opposent, l’une est savante, apprise en universités ou en écoles, tandis que l’autre est empirique et transmise par les anciens. Elles ont toujours cohabité depuis l’Antiquité avec plus ou moins de difficultés. Aujourd’hui, considérée comme une médecine alternative, le magnétisme intervient là où la médecine conventionnelle échoue, par exemple en cas de zona, stress, douleurs chroniques, etc. Cependant, la prudence est de rigueur, car le magnétisme n’est pas une science qui se prouve, et bon nombre d’imposteurs s’en donne à cœur joie.

Définition du magnétisme

Definition-magnétisme

Les magnétiseurs, aussi appelés guérisseurs, ont toujours existé en France avec plus ou moins de popularité selon les époques.

A savoir ! Il faut différencier le magnétisme animal (utilisé par les magnétiseurs) du magnétisme physique. Le magnétisme physique est celui dégagé par les aimants. Il est mesurable et facilement observable, tandis que le magnétisme animal ne l’est pas.

Le magnétisme repose sur le fait que tout être humain, comme toute matière qui nous entoure, contient de l’énergie. Ainsi, chacun des Hommes peuplant la planète serait donc véhicule d’énergie. Pour qu’un individu soit en bonne santé, autrement dit que l’organisme humain fonctionne bien, cette énergie doit circuler correctement.

Les magnétiseurs sont des personnes qui seraient en mesure d’utiliser cette énergie pour soulager les maux des autres. Son rôle est d’avoir une action sur le corps énergétique de son patient, en opposition avec le médecin traditionnel qui traite le corps physique.

En 1950, le Pr Desrobert parlait du magnétisme comme « Un agent physique d’une espèce particulière, source de vie des organes et des cellules. Il peut être transmis à ceux qui sont malades par l’intermédiaire d’un magnétiseur qui en est surchargé. Le fluide passant au travers de ses doigts et de ses mains, pénètre dans l’organisme du malade tout comme pénètre le courant électrique, les rayons X, les radiations lumineuses et les ultrasons ».

Le magnétisme permet de guérir aussi bien le corps que l’esprit en insufflant une énergie nouvelle au patient afin qu’il puisse se guérir. Les vibrations électriques ou les radiations émises par un corps doivent être équilibrées pour être en bonne santé. La première action du magnétiseur consiste donc à localiser l’organe qui émet des signaux anormaux afin d’essayer d’en trouver l’origine.

L’histoire du magnétisme

Les plus vieux vestiges du magnétisme, viennent de l’un des plus anciens traités médicaux : le papyrus Ebers daté du XVIème siècle pendant le règne d’Amenhotep I.  Ce papyrus fait, en effet, référence à un mode d’intervention avec les mains par les prêtres Egyptiens afin de soulager et guérir. Pour les Egyptiens, le soleil, créateur de toute vie, pouvait être utilisé sur le corps des patients en captant les rayons du soleil avec les mains.

Plus récemment, au Moyen-âge, les futurs Rois de France devaient se soumettre au rituel des « écrouelles » avant d’être intronisés. En effet, pour être légitimes aux yeux du peuple, les souverains devaient démontrer leur pouvoir divin en « guérissant avec les mains ».

L’acte de poser les mains sur un individu pour soulager son mal a de tout temps été le premier réflexe de l’homme. Cette pratique qui existe depuis toujours, est présente dans tous les pays du monde, mais porte des noms différents. En Occident, on parle ainsi de magnétisme, tandis qu’on parle de QI ou Chi en Asie.

En 1759, le Dr Messmer démocratise la pratique du magnétisme en France en énonçant sa thèse sur le magnétisme animal. Il eut tant de succès que le Roi Louis XVI mit en place une Commission Royale, composée entre autres d’Antoine Lavoisier et Benjamin Franklin, chargée d’évaluer la réalité de ce phénomène. Cette dernière conclut que les effets observés étaient attribuables au pouvoir de la suggestion, et n’était que l’art de l’imagination. Bien que ridiculisé, le magnétisme, ou le mesmérisme, n’a pas disparu à ce moment là, et à continuer de se développer chez les plus convaincus.

  • Aussi appelé « guérisseur », le magnétiseur se sert de l’énergie magnétique pour rééquilibrer l’organisme en désordre. Cette pratique vise à mieux gérer les perturbations comme le stress et l’anxiété, à soulager des problèmes de peau ou encore à arrêter de fumer. Comment se passe une séance ? Combien ça coûte ?
  • Définition : qu’est-ce qu’un « magnétiseur » ? Le magnétiseur est un praticien du magnétisme, appartenant aux thérapies énergétiques. Il transmet l’énergie magnétique destinée à rétablir l’harmonie, rééquilibrer le corps, l’âme et l’esprit. Tout être vivant possède du magnétisme sans en avoir conscience ou sans savoir s’en servir. Le magnétiseur est la personne qui a pris conscience de posséder ce magnétisme, a acquis de l’expérience avec, s’est formée aux thérapies énergétiques pour mieux l’appréhender et s’en servir. Il possède une condition physique mais aussi une sensibilité qui lui permet de développer ce que certains appellent « un don ». « La pratique est donc différente d’un praticien à un autre, indique Véronique Aubin, magnétiseuse. Mais la base commune est de sentir l’énergie dans ses mains qui chauffent, vibrent en soi. Il n’existe pas de formation ni de diplôme reconnues de magnétiseur. Un don ne s’apprend pas, il peut être héréditaire, transmis en famille ou développer auprès de magnétiseurs et guérisseurs. »
  • Magnétiseur, guérisseur : une différence ? Le magnétiseur est souvent associé à un guérisseur, considéré avoir un don, le privilège de ressentir des troubles et d’y remédier. Guérisseur est tout simplement le nom ancien et traditionnel du magnétiseur. En Occident, on préfère le mot « magnétiseur » plutôt que « guérisseur » qui a une connotation chamanique intégrant la notion d’esprit qui guérit, de connexion à la source de la guérison et à ses ressources intérieures. Le magnétisme détecte les vibrations perturbées au niveau du ou des organes qui dysfonctionnent.
  • Quels sont les principes du magnétisme ? Connu et utilisé depuis l’Antiquité, le magnétisme est l’une des plus anciennes méthodes de soins. Souvent considéré comme appartenant à quelques personnes ayant reçu un don, le magnétisme détecte les vibrations perturbées au niveau du ou des organes qui dysfonctionnent. « Le magnétisme permet de redonner de l’énergie, de rééquilibrer le système nerveux, de pacifier le mental, explique la magnétiseuse. Il peut ainsi apaiser la douleur et revitaliser l’organisme. »
  • Rôle, fonction : que fait un magnétiseur ? Le magnétiseur utilise le magnétisme pour aider le corps à se rééquilibrer. « Il transmet au patient l’énergie cosmique par ses mains, en l’aidant à relâcher son stress, à se mettre en disponibilité pour la recevoir. Si la personne ne ressent rien, c’est qu’elle est en résistance. Son mental fait barrage. Il faut parfois du temps à certaines personnes pour lâcher prise. Ce lâcher prise est obtenu en créant un cadre sécurisant pour le patient afin qu’il se sente en confiance, indique notre interlocutrice. Au bout d’une ou plusieurs séances, la personne qui a pu s’ouvrir et recevoir l’énergie se sent plus légère, respire mieux. Si elle souffre de douleurs, celles ci peuvent s’être atténuées. »
  • Un magnétiseur peut-il aider à arrêter de fumer ? Oui, « le magnétiseur peut aider une personne à arrêter de fumer, mais tout dépend de son accord et de sa volonté, précise Véronique Aubin. Le soin sera le coup de pouce, en une ou deux séances. Si la dépendance au tabac est engendrée par un problème relationnel, un manque affectif par exemple, le praticien va chercher à connecter la personne à sa ressource énergétique« . Ensuite seulement elle pourra travailler sur l’arrêt du tabac. « Les problèmes dermatologiques, comme le psoriasis et l’eczéma peuvent s’estomper. »
  • Peut-il soigner les maladies de peau (acné, psoriasis, eczéma, verrues…) ? Le magnétiseur ne fait pas de promesses quant au résultat. Son action peut avoir un bénéfice très satisfaisant mais variable d’un cas à un autre. « Les problèmes dermatologiques, comme le psoriasis et l’eczéma peuvent s’estomper avec le stress et l’anxiété souvent aggravants. La personne se sent généralement mieux, moins impactée, explique la magnétiseuse. La personne qui se sent moins atteinte prend en fait de la distance par rapport à sa maladie, c’est un signe qu’elle a pu se connecter à son énergie plus qu’à son problème. »
  • Comment se passe une séance ? La séance se déroule généralement allongé et habillé. Le magnétiseur examine son patient sur le plan énergétique, fonctionnel, organique, psychique et relationnel. « Il se met à son écoute, interroge sur son ressenti et sur ce qui pose problème dans sa vie. Il est nécessaire d’être empathique, bienveillant, d’envelopper d’attention la personne. L’objectif est qu’elle se sente suffisamment en confiance pour lâcher prise, explique la magnétiseuse. Le magnétiseur pose ensuite ses mains au niveau des zones ou l’énergie se trouve bloquée pour qu’elle circule à nouveau. » Véronique Aubin demande toujours à son patient « d’être à l’écoute de son ressenti. Cette perception est une clef pour se reconnecter et s’auto-traiter à tout moment, en cas de stress par exemple. » Il n’existe aucune formation officielle reconnue par l’Etat.
  • Quelle est la formation d’un magnétiseur ? Il n’existe aucune formation officielle ni reconnue par l’Etat de magnétiseur, ni de certification. Les magnétiseurs se forment auprès d’autres magnétiseurs ou guérisseurs.
  •   Comment éviter les charlatans ? « Un bon praticien se caractérise par une bonne qualité d’écoute, de la bienveillance et de l’empathie, décrit la magnétiseuse. Il faut fuir celui qui va promettre la guérison ou semer la peur autour de la maladie pour s’assurer de garder sous sa coupe une personne fragilisée. Se sentir bien, en confiance » sont les critères importants à avoir.
  • Combien coûte une séance avec un magnétiseur ? Un premier entretien complet d’une heure à une heure et demie coûte de 80 à 100 € dans les grandes villes, et environ 30 € pour les séances de suivi. Source google.

N’étant pas médecin, je ne pose aucun diagnostique, ni n’intervient dans les traitements prescrits. 

Les magnétiseurs, coupeurs de feu …

Les coupeurs de feu, magnétiseurs… Grâce à leurs mains, ils soulagent les patients. Pourtant leurs pratiques restent un mystère pour la science.

L’étrange à la lumière de la science. Cet été, Fabienne Chauvière a choisi de s’intéresser au paranormal, aux théories étranges, aux croyances magiques, aux phénomènes inexpliqués.

En France, des milliers d’hommes et de femmes disent exercer un don qui soulage les brûlures ou les douleurs. On les appelle magnétiseurs, guérisseurs, rebouteux ou coupeurs de feux, et ils ne vivent pas forcément dans une cabane au fond du Berry. On peut les trouver dans les grandes villes ; ils sont par exemple très nombreux en région parisienne.

Radiothérapie, brûlures, zona, démangeaisons, migraines, foulures… On les consulte souvent en cachette, comme si on en avait un peu honte. Pourtant, ces magnétiseurs travaillent parfois en collaboration avec les médecins.

Dans cette émission, une sociologue, un chercheur spécialiste de la pensée critique, et un médecin, membre de l’académie de médecine, dont les propos vous étonneront.

À lire aussi : Guérisseurs, magnétiseurs, coupeurs de feu… que dit la médecine ?

Comment cela fonctionne-t-il ?

Barrage de feu, homéopathie, acuponcture, magnétisme… Beaucoup de pratiques existent, mais elles ne sont pas toutes à mettre dans le même panier.

Dans le cas du barrage de feu, cela se base bien souvent sur une prière catholique ou protestante. La coupeurs de feu, autrement appelés barreurs de feu, disent avoir un don, dont ils ont hérité ou qu’ils ont développé. Cela permettrait de notamment de guérir les brûlures et d’ôter la douleur causée. Les séances peuvent se passer par téléphone, ou encore par imposition des mains.

Qui sont ceux qui pratiquent ?

Dans le cadre de ses recherches, Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en pensée critique, a rencontré plus d’une centaine de coupeurs de feu. Il nous explique leur profil type (même si bien sûr tous ne se ressemblent pas) :

« Ce sont des gens qui sont souvent en reconversion et qui sont très, très contents d’avoir renoué avec le monde thérapeutique, ce qui leur donne souvent une sorte de capital symbolique qui est assez agréable. Et ce sont des gens qui sont sincèrement convaincus de leur capacité ou de leur don. Ce sont des gens foncièrement gentils, pour l’essentiel de ceux que j’ai rencontrés, et qui font ça pour le bien des autres. »

Le plus souvent, ce n’est pas leur métier principal : « En général, ils sont boulangers, avocats, instituteurs… » En ce qui concerne leur localisation, beaucoup sont en Bretagne et dans l’est de la France : « Jura, Franche-Comté, Rhône-Alpes, beaucoup en Suisse aussi. »

Les magnétiseurs sont aussi souvent des coupeurs de feu. Le magnétisme recouvre le barrage de feu, en partie. Fanny Charasse, docteure en sociologie précise : « 90 % d’entre eux ne sont pas devenus magnétiseurs, de père en fils ou de mère en fille, et ne se revendiquent pas d’un don. Ils vont dire justement  : ‘Ce n’est pas vraiment un don. Peut-être que je l’avais, mais je l’ai développé, je l’ai travaillé’. Ce qui veut dire que ce n’est pas juste un don inné, naturel, on va dire. Et d’autre part, ils ont un parcours de vie, entre guillemets, tout à fait normal. J’ai rencontré un commandant de police qui est devenu magnétiseur, une avocate qui est devenue magnétiseuse à temps plein. »

Comment ça peut marcher ?

Pour Bruno Falissard, professeur de médecine, cela peut procurer un bienfait psychologique. Le fait de parler, d’être touché peut faire du bien. Cela peut contribuer au bien-être, ne serait-ce que le fait d’être écouté également. Selon lui, ce sont aussi des choses que la médecine traditionnelle n’a parfois plus le temps de faire.

Pour les brûlures, Richard Monvoisin avance une explication de la réussite des coupeurs de feu :

« En général, ce sont des brûlures du premier degré et deuxième degré léger qui sont particulièrement douloureuses et qui sont souvent bénignes. Ce qui fait que c’est ce public-là qui est surreprésenté dans l’appel aux barreurs de feu, puisque ceux qui sont brûlés de manière plus grave sont généralement évacués par le SAMU ou vers les hôpitaux alentours. Et donc, ce sont les gens qui ont des brûlures de premier deuxième degré légers qui appellent. Ensuite, on se rend compte que pour une brûlure du premier degré ou deuxième degré léger, la douleur s’éteint au bout de trois-quarts d’heure, mais cela, quoi que vous fassiez. Avec cela, on recouvre à peu près le phénomène. Pour les traces à long terme, les gens disent : ‘oui, je n’ai plus de traces, donc ça prouve bien que ça fonctionne’. Mais en fait non. Les brûlures de premier degré et deuxième degré léger ne laissent pas de traces. »

Pour les magnétiseurs, il existe des études pour mesurer l’efficacité (mais pas pour les coupeurs de feu). Pour Richard Monvoisin, il n’y a jamais eu aucune démonstration formelle d’une capacité à détecter un fluide. Le chercheur avance alors des explications, quant aux possibles résultats :

« Je pense que tout ce qu’on voit en soins de magnétiseurs, on les prête bien souvent à des guérisons qu’on considère comme évoluant spontanément ou à ce qu’on appelle des régressions à la moyenne, c’est-à-dire que quand on a très mal, pour une maladie chronique, par exemple quand vous avez mal au dos, généralement les gens consultent au moment du pic de douleur. Et puis le mieux-être vient après.Mais ce n’est pas du fait du thérapeute qu’on a rencontré, mais bien de la régression vers la position moyenne, entre le pic de douleur et un état sans douleur. »

Pour Bruno Falissard, on ne met pas assez d’argent sur les études : « Du coup, nos patients vont voir des magnétiseurs qui parfois font du bon boulot, parfois s’en prennent à votre portefeuille ou vous écartent du système de soins habituel. »

Des exemples marquants, saisissants sont narrés, observés dans le cadre d’études des invités. Pour en savoir plus, écoutez l’émission dans son intégralité.

Les invités :

  • Fanny Charasse, docteur en sociologie, auteure d’une thèse sur le magnétisme et le chamanisme
  • Bruno Falissard, professeur à la faculté de médecine de Paris-Sud, membre de l’académie de médecine, auteur d’un rapport sur la place de l’irrationel en médecine
  • Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en pensée critique à l’Université Grenoble-Alpes

Références

Thèmes associés

L’équipe

Fabienne Chauvière

Production

Pierre Gaufre

Collaboration

Stéphanie Texier

Réalisation

image France Inter

Pour en apprendre un peu plus

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-savanturiers/les-coupeurs-de-feu-et-les-magnetiseurs-3989049

Les coupeurs de feu, magnétiseurs… Grâce à leurs mains, ils soulagent les patients. Pourtant leurs pratiques restent un mystère pour la science.

L’étrange à la lumière de la science. Cet été, Fabienne Chauvière a choisi de s’intéresser au paranormal, aux théories étranges, aux croyances magiques, aux phénomènes inexpliqués.

En France, des milliers d’hommes et de femmes disent exercer un don qui soulage les brûlures ou les douleurs. On les appelle magnétiseurs, guérisseurs, rebouteux ou coupeurs de feux, et ils ne vivent pas forcément dans une cabane au fond du Berry. On peut les trouver dans les grandes villes ; ils sont par exemple très nombreux en région parisienne.

Radiothérapie, brûlures, zona, démangeaisons, migraines, foulures… On les consulte souvent en cachette, comme si on en avait un peu honte. Pourtant, ces magnétiseurs travaillent parfois en collaboration avec les médecins.

Dans cette émission, une sociologue, un chercheur spécialiste de la pensée critique, et un médecin, membre de l’académie de médecine, dont les propos vous étonneront.

À lire aussi : Guérisseurs, magnétiseurs, coupeurs de feu… que dit la médecine ?

Comment cela fonctionne-t-il ?

Barrage de feu, homéopathie, acuponcture, magnétisme… Beaucoup de pratiques existent, mais elles ne sont pas toutes à mettre dans le même panier.

Dans le cas du barrage de feu, cela se base bien souvent sur une prière catholique ou protestante. La coupeurs de feu, autrement appelés barreurs de feu, disent avoir un don, dont ils ont hérité ou qu’ils ont développé. Cela permettrait de notamment de guérir les brûlures et d’ôter la douleur causée. Les séances peuvent se passer par téléphone, ou encore par imposition des mains.

Qui sont ceux qui pratiquent ?

Dans le cadre de ses recherches, Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en pensée critique, a rencontré plus d’une centaine de coupeurs de feu. Il nous explique leur profil type (même si bien sûr tous ne se ressemblent pas) :

« Ce sont des gens qui sont souvent en reconversion et qui sont très, très contents d’avoir renoué avec le monde thérapeutique, ce qui leur donne souvent une sorte de capital symbolique qui est assez agréable. Et ce sont des gens qui sont sincèrement convaincus de leur capacité ou de leur don. Ce sont des gens foncièrement gentils, pour l’essentiel de ceux que j’ai rencontrés, et qui font ça pour le bien des autres. »

Le plus souvent, ce n’est pas leur métier principal : « En général, ils sont boulangers, avocats, instituteurs… » En ce qui concerne leur localisation, beaucoup sont en Bretagne et dans l’est de la France : « Jura, Franche-Comté, Rhône-Alpes, beaucoup en Suisse aussi. »

Les magnétiseurs sont aussi souvent des coupeurs de feu. Le magnétisme recouvre le barrage de feu, en partie. Fanny Charasse, docteure en sociologie précise : « 90 % d’entre eux ne sont pas devenus magnétiseurs, de père en fils ou de mère en fille, et ne se revendiquent pas d’un don. Ils vont dire justement  : ‘Ce n’est pas vraiment un don. Peut-être que je l’avais, mais je l’ai développé, je l’ai travaillé’. Ce qui veut dire que ce n’est pas juste un don inné, naturel, on va dire. Et d’autre part, ils ont un parcours de vie, entre guillemets, tout à fait normal. J’ai rencontré un commandant de police qui est devenu magnétiseur, une avocate qui est devenue magnétiseuse à temps plein. »

Comment ça peut marcher ?

Pour Bruno Falissard, professeur de médecine, cela peut procurer un bienfait psychologique. Le fait de parler, d’être touché peut faire du bien. Cela peut contribuer au bien-être, ne serait-ce que le fait d’être écouté également. Selon lui, ce sont aussi des choses que la médecine traditionnelle n’a parfois plus le temps de faire.

Pour les brûlures, Richard Monvoisin avance une explication de la réussite des coupeurs de feu :

« En général, ce sont des brûlures du premier degré et deuxième degré léger qui sont particulièrement douloureuses et qui sont souvent bénignes. Ce qui fait que c’est ce public-là qui est surreprésenté dans l’appel aux barreurs de feu, puisque ceux qui sont brûlés de manière plus grave sont généralement évacués par le SAMU ou vers les hôpitaux alentours. Et donc, ce sont les gens qui ont des brûlures de premier deuxième degré légers qui appellent. Ensuite, on se rend compte que pour une brûlure du premier degré ou deuxième degré léger, la douleur s’éteint au bout de trois-quarts d’heure, mais cela, quoi que vous fassiez. Avec cela, on recouvre à peu près le phénomène. Pour les traces à long terme, les gens disent : ‘oui, je n’ai plus de traces, donc ça prouve bien que ça fonctionne’. Mais en fait non. Les brûlures de premier degré et deuxième degré léger ne laissent pas de traces. »

Pour les magnétiseurs, il existe des études pour mesurer l’efficacité (mais pas pour les coupeurs de feu). Pour Richard Monvoisin, il n’y a jamais eu aucune démonstration formelle d’une capacité à détecter un fluide. Le chercheur avance alors des explications, quant aux possibles résultats :

« Je pense que tout ce qu’on voit en soins de magnétiseurs, on les prête bien souvent à des guérisons qu’on considère comme évoluant spontanément ou à ce qu’on appelle des régressions à la moyenne, c’est-à-dire que quand on a très mal, pour une maladie chronique, par exemple quand vous avez mal au dos, généralement les gens consultent au moment du pic de douleur. Et puis le mieux-être vient après.Mais ce n’est pas du fait du thérapeute qu’on a rencontré, mais bien de la régression vers la position moyenne, entre le pic de douleur et un état sans douleur. »

Pour Bruno Falissard, on ne met pas assez d’argent sur les études : « Du coup, nos patients vont voir des magnétiseurs qui parfois font du bon boulot, parfois s’en prennent à votre portefeuille ou vous écartent du système de soins habituel. »

Des exemples marquants, saisissants sont narrés, observés dans le cadre d’études des invités. Pour en savoir plus, écoutez l’émission dans son intégralité.

Les invités :

  • Fanny Charasse, docteur en sociologie, auteure d’une thèse sur le magnétisme et le chamanisme
  • Bruno Falissard, professeur à la faculté de médecine de Paris-Sud, membre de l’académie de médecine, auteur d’un rapport sur la place de l’irrationel en médecine
  • Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en pensée critique à l’Université Grenoble-Alpes

Références

Thèmes associés

L’équipe

Fabienne Chauvière

Production

Pierre Gaufre

Collaboration

Stéphanie Texier

Réalisation

image France Inter

Astrologie et cie

Isabelle


Présentation des activités et spécificités d’Isabelle

* La Relation & ses enjeux- Les relations toxiques – Se libérer d’une relation toxique- Devenir autonome dans la relation à l’Autre (partenaire amoureux, amical, enfant, parents, fratrie, supérieur hiérarchique ou collègue de travail)- A propos du Burn-out 
– Psychogénéalogie & Astrologie Karmique ; mémoires généalogiques & culpabilité- La somatisation, que me dit-elle ?

Ma pratique & mon expérience me permettent de :- Déceler vos dépendances affectives,- De vous proposer des clefs – De vous amener vers une autonomie émotionnelle, un grand pas vers votre    liberté d’Être.
Je vous propose la consultation classique ou approfondie mais aussi des Ateliers personnalisés, un suivi personnalisé, ou à la carte (études écrites sur des points particuliers de votre thème) & des cours d’astrologie.

Isabelle Désablin, Astrologue, Spécialisée dans ‘Moi & l’Autre’, les Relations Toxiques, le Burn Out, Mon corps me parle, Psycho généalogie & l’Astrologie Karmique. Située à Voiron près de Grenoble, les consultations se passent actuellement par téléphone du lundi au samedi de 9h30 à 20h30.
Consultations à Cosmoter Minéraux 22/24 rue Genevoise-38500 Voiron ou Vidéo Messenger, ou WhatsApp ou par Skype / turquoise2418 ou par Téléphone. Uniquement sur rendez-vous.
Tél / 07 86 97 47 46 mail/ creativeastro@gmail.com
SITE / https://www.desablin-astrologue.fr/

Page Facebook : Isabelle Désablin, Astrologie Créative et Thérapeutique.

Lithothérapie

Catherine Corsetti-Raynaud
Catherine de COSMOTER

L’alliance de l’astrologie Taoïste 9 KI et de la lithothérapie pour un équilibre de vie

Nous assurons la vente des minéraux et cristaux sous toutes ses formes. Nous vous conseillons également dans la purification de vos lieux de vie et l’entretien régulier de vos pierres. Cosmoster vous accompagne également dans le choix de vos minéraux grâce à l’astrologie Taoïste 9 ki afin de choisir l’énergie minérale qui vous correspond le mieux.

Vous ne savez pas quel bijou ou quelle pierre choisir ? COSMOTER vous conseille en fonction de vos attentes énergétiques et de votre personnalité.

Grâce à votre date de naissance, nous pouvons vous orienter selon vos besoins énergétiques et votre personnalité.

 Lorsque les clients me demandent une pierre anti-stress ou une pierre pour booster l’énergie, ils me parlent d’un mal être général mais ne parviennent pas à décrire la cause de ce mal être. Le stress, par exemple, peut être dû à de multiples facteurs et l’important pour moi est d’identifier la cause et non pas de mettre un pansement sans avoir vu la plaie !  C’est là qu’intervient la fabuleuse connexion entre l’astrologie 9 KI et la lithothérapie. Grâce à votre date de naissance, je vais pouvoir accéder à votre identité vibratoire. Cette signature énergétique qui vous est propre va donner des informations sur votre personnalité, l’énergie de votre corps, de vos organes, de vos chakras mais aussi sur le type d’énergie que vous traversez annuellement ou mensuellement. Il sera plus facile alors de comprendre d’où vient votre stress ou votre manque d’énergie et de choisir ainsi en conscience les pierres qui vont vous correspondre.

COSMOTER

Magasin de Lithothérapie & Centre d’Astrologie

Fabrication de bracelets énergétiques sur mesure

Pierres brutes, polies, roulées, taillées, bijoux

Cristaux bruts des Alpes

Conseils en purification et harmonisation des lieux

Centre d’Astrologie

Tel : 06 34 01 45 69

24 rue genevoise 38500 Voiron

Site : www.cosmoter.fr

Facebook : centre cosmoter