
Charte à signer avant le début de la séance
La câlinothérapie n’est pas prise en charge par les mutuelles.
Ces règles sont essentielles pour vous offrir la meilleure expérience de câlins. Elles sont là pour me protéger ainsi que vous-même.
Je comprends et j’accepte tous les éléments suivants:
- Être à l’heure
- Être propre, corps, vêtements et cheveux
- Garder ses vêtements confortables
- Pas de baisers
- Ne jamais se forcer, être clair dans ses réponses et dans le doute s’abstenir
- Les larmes et le rire sont bienvenus
- Être respectueux envers soi-même et la câlineuse, pas de tutoiement avec la thérapeute
- Être à l’écoute de ses sentiments et/ou sensations
- Une ou plusieurs séances ne préparent personne à devenir câlinothérapeute ou à l’enseigner, comme toute thérapie, celle-ci demande un travail sur soi en profondeur, une formation et pratique sérieuse pour pouvoir recevoir les patients en toute intégrité
AUCUNE ACTIVITÉ SEXUELLE, NI ATTOUCHEMENT DES ZONES COUVERTES INTIMES OU NUDITÉ NE SONT AUTORISÉS
L’agression sexuelle est définie comme forçant la câlineuse dans une activité sexuelle.
Infractions néfastes
Si un client commet une infraction grave, la câlineuse quittera immédiatement la séance. Il n’y aura pas de remboursement. En cas d’agression sexuelle, le client sera dénoncé à la police.
Les infractions graves sont les suivantes
- Commettre une agression sexuelle.
- Toucher dans des zones spécialisées couvertes par des sous-vêtements, sachant que cela est interdit.
- Embrasser la câlineuse sur la bouche.
- Arriver en état d’ébriété ou drogué.
- Montrer les zones normalement couvertes par les sous-vêtements à dessein. Les deux participants resteront habillés toute la session. Si le participant doit changer de vêtements, cela se fera en privé et hors de vue de l’autre parti.
Comportement interdit
Si un client a un comportement légèrement interdit, un maximum de trois avertissements seront accordés au client avant que la câlineuse clôture la séance, en fonction de la gravité de l’infraction. Si le client doit partir, il n’y aura pas de remboursement.
Les infractions légères interdites sont les suivantes
- Toucher doucement ou «par inadvertance» les zones couvertes par des sous-vêtements.
- Donner de petits bisous affectueux. La câlineuse peut le faire, pas le client.
- Proposer des activités sexuelles.
Confidentialité
La confidentialité ne sera violée que si un crime est commis, ou si la câlineuse croit que le client est une menace pour elle-mêmes ou pour d’autres. Dans ce cas, les informations ne seront communiquées qu’aux autorités compétentes.
La séance peut être filmée pour la sécurité des deux participants.
Pourquoi les câlins sont-ils indispensables à notre équilibre ? Mis à jour le 24 novembre 2020 Par Charline Vergne ![]() © iStock Prendre quelqu’un dans ses bras est un geste simple, mais bien moins anodin que l’on pourrait le penser. Et pour cause : le câlin demeure le principal moyen qu’utilise un être humain lorsqu’il veut démontrer son affection. Retour détaillé sur ce besoin vital avec la neuropsychologue Céline Rivière. Psychologies : Pourquoi les câlins nous font du bien ? Céline Rivière : La première raison, c’est qu’un câlin va libérer une hormone : l’ocytocine. On l’appelle hormone de l’attachement, ou hormone du bonheur. Cela se produit dès que l’on prend dans ses bras, ou que l’on est pris dans les bras de quelqu’un pendant au moins vingt secondes. Produite par le cerveau, elle a un effet d’apaisement et engendre une sensation de bien-être immédiat. Elle fonctionne lorsque l’on est en état de calme et de plénitude. C’est bien évidemment le cas lors d’un câlin, mais cela peut aussi se produire lorsque vous êtes allongé sur une plage au soleil ou quand vous méditez. C’est l’antagoniste de l’hormone du stress, le cortisol. Mais ce n’est pas seulement une question hormonale. Les câlins nous font du bien car ils nous renvoient au tout petit enfant que nous étions. Celui qui est câliné, pris dans les bras de quelqu’un, en sécurité. Et lorsqu’une personne nous adresse un geste assimilable à de la bienveillance et à de l’amour, on est envahi par un sentiment de bien-être. Que disent les recherches en neuroscience ? Céline Rivière : Elles éclairent le rôle des neurones miroir. Quand l’autre en face de nous réalise une action, cela éveille la même chose en nous au niveau de notre activité neuronale. Par exemple, si je vois quelqu’un se gratter ou bailler, je vais avoir envie de faire pareil. De la même manière, si je vois quelqu’un arriver vers moi pour me prendre dans ses bras, je vais ressentir quelque chose de l’ordre de la bienveillance, du positif. Je serai en confiance. Au niveau de la peau, les corpuscules tactiles – des petits récepteurs – nous permettent d’envoyer un message au cœur pour lui indiquer le bien-être que l’on ressent lorsque l’on est touché. On se sent alors beaucoup plus apaisé. Qu’est-ce que l’on entend exactement par câlin ? Céline Rivière : Un câlin, c’est prendre complètement l’autre dans ses bras. Cela n’a absolument rien de sexuel. C’est se mettre contre l’autre, dans sa chaleur, contre son cœur. Les câlins favorisent-ils les liens sociaux et sont-ils efficaces face au stress ? Céline Rivière : Exactement. Lorsque l’ocytocine est activée, on va beaucoup plus vers l’autre, on a moins peur. On se sent moins seul aussi, être touché c’est ne pas être seul. C’est le cas avec les Free Hugs. Même si la durée du câlin ne dure qu’un court instant, pendant ce temps-là, on se sent reconnecté à quelqu’un. C’est ainsi un antidépresseur naturel. Pourquoi est-ce si difficile, dans notre société, de prendre quelqu’un dans ses bras ? Céline Rivière : Parce que l’on a peur de sa réaction. Ce n’est jamais facile d’aller vers l’autre, on a toujours l’impression qu’il peut nous rejeter. Or, être rejeté, c’est ce qu’il y a de pire. C’est pour cela qu’il est parfois plus facile de câliner un animal. On ne craint pas qu’il puisse le faire. Et si au bout d’un moment ils s’en vont, c’est notamment le cas avec les chats, nous ne pensons pas que c’est grave. Ce n’est pas parce qu’ils nous jugent, mais seulement parce qu’ils en ont reçus suffisamment. Source: Psychologie magazine |